le monde lé pa gayar mé ko sa mi gayn fé ?
Téléphoner à Poutine pour lui dire d'arrêter la guerre en Ukraine, ni vous ni moi ni peut être personne n'ont ce pouvoir.
Face à tous ces terribles fléaux qui s'abattent sur l'humanité, fléaux dont l'homme moderne est le seul responsable, nous nous sentons tous bien impuissants.
Il y a bien entendu toutes sortes de mobilisations et d'initiatives pour tenter de sauver la situation ou au moins améliorer ce qui peut l'être, elles sont toutes louables et nécessaires pour une prise de conscience planétaire.
Mais elles ne suffiront pas à faire changer de cap le Titanic... Le bateau "Terre en danger" est trop lourd, l'action sur le gouvernail est trop faible et le gouvernail trop petit.
Dans ce contexte, on espère toujours qu'un gouvernement, une organisation quelconque, Elon Musk, l'ONU... sortira la baguette magique et résoudra enfin la catastrophe, mais l'histoire et le présent de l'humanité nous montrent bien que ce n'est jamais le cas.
Tout cela bien entendu, sans que nous renoncions à notre confort et nos habitudes de consommation et d'exploitation des ressources, sans que nous changions nos rapports les uns aux autres et notre façon de concevoir la Vie.
C'est impossible.
Et si je commençais par moi ?
Solution individuelle et personnelle à problème global.
Le changement extérieur commence par le changement intérieur. La prise de conscience planétaire est d'abord une prise de conscience individuelle. La prise de conscience individuelle englobe nécessairement tous les aspects de nos vies et en premier lieu la prise de conscience spirituelle qui comprend notre rapport à la Vie et notre rapport aux autres.
Car la Vérité, c'est que le monde doit changer, Je n'ai rien dit d'autre à Mes Témoins. (Evangile d'Arès, 1974, veillée 28,7)
Mais pour que le monde change, il faut que chacun de nous change. C'est ce à quoi nous invite le message d'Arès et nous donne les moyens et les clefs pour le réaliser.
Ce ne sera pas facile :
Comment un seul homme, mille hommes même, retrouveraient-ils la Source enfouie sous le piétinement des batailles, sous les pas des caravanes des marchands, sous les processions des prêtres, sous les reins des prostituées, sous le Vent de la Colère de Dieu ? Des générations repentantes camperont sur ce désert pour en tamiser le sable, le fouiller comme une mine, pour retrouver la Vie. (Evangile d'Arès, 1974, veillée 24,4-5)
et pourtant vous peinerez, (Evangile d'Arès, 1974, veillée 24,4-5)
Et même décourageant :
Ne geins pas : «Quel homme faible peut abattre une seule citadelle ? »Si tu ne perds ni ta paix ni ton courage par des pensées vaines, il ne te sera pas demandé comptes des épis restés debout malgré toi, mais de ton découragement, qui est impiété. (Evangile d'Arès, 1974, veillée 13,8)
Que ton courage ne faiblisse pas (Evangile d'Arès, 1974, veillée 14,3)
Mais indispensable car le mal installé par l’homme ne peut en effet en être effacé que par l’action consciente, énergique et élévatrice de l’homme sur lui-même.
Cette tâche difficile pour soi-même et pour les autres est exaltante et n'est pas vaine :
Ce Que J'ai dit s'accomplira pour les générations qui sortiront de ta descendance. (Evangile d'Arès, 1974, veillée 29,1)